1/3 – Comment bien choisir ses mots-clés en SEO ?

Le grand philosophe Jean-Claude DUS nous dit :

Oublie que t’as aucune chance, vas-y fonce ! On ne sait jamais, sur un malentendu ça peut marcher.

Alors peut-être dans d’autres thématiques… mais en SEO… c’est sûr que tu ne vas pas conclure avec Google… Google, c’est pas la Micheline du coin, va falloir cravacher…

Certes, l’étude mot clef est primordiale pour savoir si on a une chance de se positionner sur les mots-clés que l’on veut. Dans cet article, je vais tenter de vous expliquer ma méthodologie pour bien choisir ses mots-clés en SEO. Je vais faire une série de 3 articles :

  1. Comment bien choisir ses mots-clés ?
  2. Comment optimiser ses contenus ?
  3. Comment améliorer son positionnement ?

Donc concrètement, ce travail en 3 phases vise à se mettre à la place de ses prospects pour comprendre ce qu’ils recherchent et leur apporter une solution. Il faut dans un premier temps ratisser large pour ensuite affiner sa sélection de mots-clés. En plus de cela, il faut analyser la concurrence pour étudier s’il y a une chance que l’on se positionne. Enfin, il faut sélectionner et suivre les mots-clés que nous allons travailler. Nous allons voir comment faire ce travail, l’objectif est de se créer une dizaine de « landing page SEO » argumentées pour faire venir à soi ses potentiels clients depuis Google et les convertir en clients.

Précision : par mot-clef, j’entends « expression clef », « concepteur de tamagotchi en ligne » et concepteur de tamagotchi » c’est la même expression à travailler, l’une plus grande que l’autre. Je précise qu’il n’est pas la peine de créer deux pages pour deux expressions dont l’une compose l’autre.

1) Qui sont mes clients ?

Bon, je ne vais pas rentrer dans le détail de cette phase, car cela pourrait être un article à part entière. Une fois que vous avez défini votre client type, que vous l’avez étudié, que vous avez étudié votre offre pour répondre à ses besoins, etc. Vous allez vous mettre dans ses souliers et vous demander ce qu’il va rechercher sur GOOGLE pour répondre à ses besoins, via quel terminal il va le faire ? (Desktop ou Mobile) À quelle heure ? Quels sont les arguments qui vont le toucher ? etc. Cela peut être des mots-clés précis, des questions, des recherches géolocalisées, etc. Ne vous privez pas, notez tout sur un doc de traitement de texte. Laissez libre cours à votre intuition et notez tous les mots-clés (un par ligne).

2) Utilisez Google

À partir de votre mot clef principal généralement ce que vous faites, (l’intitulé de votre métier, le pourquoi de votre site Internet), Google va vous donner d’autres suggestions lorsque vous commencerez à écrire vos mots-clés, cela s’appelle Google Suggest :

Dans cet exemple, on voit tout de suite que le terme charpentier est associé au terme couvreur qui pourrait être une spécialisation avec aussi une géolocalisation > Paris. Ainsi, il vous faut rajouter les suggestions qui vous paraissent pertinentes dans votre document de traitement de texte.

De même, en bas de cette requête, Google vous proposera les recherches associées à votre mot clef pour vous inspirer : ici : charpentier couvreur

Autre outil pour vous inspirer mais plus pour votre blog que pour des landing pages SEO > « autres questions posées ». Voici un listing de questions que les internautes se posent en écrivant les expressions clefs : community manager freelance

3) Utilisez des outils en ligne pour vous aider

J’en ai utilisé pas mal : SEOCOCPIT, SEMrush, feu la suite Brioude Internet, Yooda, MOZ, majestic SEO, ubber suggest (outil gratuit), le Keywords generator de Google pour AdWords (outil gratuit, mais il faut vous inscrire), etc. Franchement, pour moi l’outil le plus simple et le plus complet est de loin : SEMrush.

Vous aurez 7 jours d’essai gratuit pour tester l’outil (avec votre carte bleue à remplir obligatoirement qui sera débitée à partir du 8ème jour). Ce sera amplement suffisant pour identifier les bons mots-clés pour le travail que nous effectuons.

Après avoir fait votre premier listing de mots-clés, vous n’avez plus qu’à les mettre dans leur outil « keyword manager » (un mot clef par ligne).

Ainsi, vous aurez votre listing avec différentes colonnes. Les colonnes qui nous intéressent le plus sont « Mot clé », « Volume », « Concurrence », « Difficulté du mot clef ».

N’hésitez pas à les faire varier pour voir les mots qui semblent être le plus pertinent pour votre site internet. L’objectif est de trouver des mots-clés avec une bonne volumétrie, une densité concurrentielle faible ainsi qu’une difficulté mot clé assez faible. Ne vous inquiétez pas ça n’arrive que très rarement ^^.

En plus, vous pouvez continuer à augmenter votre listing de potentiels mot clef avec les outils de suggestions quand vous cherchez un mot clef.

4) Utilisez Google encore et toujours !

Votre liste augmentent, mais à un moment il s’agirait de l’affiner !!! Arriver à 50 mots-clés, vous pouvez commencer à les écrémer. En effet, je vous rappelle que nous cherchons qu’une dizaine de mots-clés que nous souhaitons travailler (pour commencer). La deuxième phase visera à créer des landing page SEO (des argumentaires visant à convaincre les internautes pourquoi ils devraient vous contacter).

Pour vérifier la pertinence des mots-clés qui vous semblent intéressants, je vous invite à taper les mots-clés sur Google en navigation privée et voir ce qu’il se passe. Est-ce que ce sont des pages internes ? Est-ce que ce sont des homepage ? Quels sont les AS des résultats ? (sur SEMrush) Est ce que ce sont des résultats Google maps ? (je ferai un article prochainement : Comment bien optimiser sa page Google maps). Avec ces réponses vous saurez quel résultat attend Google.

Une autre technique pour voir si votre mot clef a du potentiel est de le mettre entre guillemets ainsi vous aurez le nombre de résultats concurrents qui ont mis dans leur titre de page ces mots exactement. De zéro à 10.000 résultats, c’est jouable pour être en première page. De 10.000 à 50.000 c’est tout de suite plus difficile. De 50.000 a + si vous commencez, ça va être bien compliqué.

Aussi je tiens à préciser que l’on ne cherche rien d’autre que le top 3. En effet, on vise des requêtes pas trop concurrentielles et donc avec peu de volume, car quasi 90% des clics vont se concentrer sur les 3 premiers résultats.

5) Ne faites pas comme Jean Claude DUS

Sachez évaluer votre potentiel. SEMrush vous donne un authority score via l’outil « vue d’ensemble du domaine ». Ainsi, il vous faut regarder les mots-clés qui vous intéressent, analyser les résultats Google et vous demander si vous avez vraiment vos chances… La deuxième phase (créer des argumentaires SEO) nécessitent un gros travail de rédaction, un énorme jus de cerveaux et pas mal de temps et de mise en page. Ainsi, il serait vraiment dommage de passer 20h de taffe pour se retrouver 50ème…

6) Suivez votre instinct

Même si les outils vous disent qu’il n’y a pas de volumétrie, il ne faut pas hésiter à positionner votre page, car même avec 10 personnes par mois, ce sont peut-être exactement vos clients. Ce que je veux dire c’est qu’il vaut mieux être dans le TOP3 sur un mot clef hyper précis que 27ème sur un mot clef avec 300 requêtes par mois dont vous ne verrez jamais la couleur. La stratégie s’appelle la longue traîne et vise à dire que plus de 70% du trafic vient de visiteurs uniques qui cherchent des mots-clés hyper précis.

Ça y est! Bravo!

Vous avez votre listing de 10 – 15 mots-clés que vous allez travailler. Voici les colonnes de votre tableau :

Mot clefVolumeRéférencesDifficultéDensitéRequête

On se voit dans 2 semaines pour la suite de leur optimisation.

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